L’AMAD en bref

ORIENTATIONS ROYALES

Atalayar_Mohammed VI Rey Marruecos

"Cela vaut également pour le dopage, qui constitue un phénomène étranger à nos traditions et notre culture. C’est pourquoi nous engageons les autorités compétentes à sévir rigoureusement contre cette pratique et à faire preuve d’intransigeance dans la répression de l’utilisation et de la commercialisation des substances dopantes, et ce, conformément à la législation nationale et à nos engagements internationaux en la matière "

Extrait du message de Sa Majesté le Roi Mohammed VI aux participants aux assises nationales du Sport (Skhirate, Le 24 octobre 2008)

Création

Créée le 13 janvier 2021, conformément à la loi 97-12 du 30 août 2017 et son décret d’application 2-18-303 du 05 juillet 2019, l’Agence Marocaine Antidopage est une institution indépendante sous forme d’une personne morale de droit public dotée de l’autonomie financière chargée de la mise en œuvre de la politique nationale en matière de lutte contre le dopage.

Suite à la réunion du Conseil de Gouvernement tenue le 17 septembre 2020, Docteur Fatima ABOUALI a été nommée en tant que Présidente de l’Agence Marocaine Antidopage.

L’activation de cette structure autonome et indépendante est un nouveau pas en avant, qui prouve la volonté du Royaume du Maroc de se doter des moyens nécessaires, pour continuer de lutter efficacement contre le dopage, et de garantir l’application des règles fixées par l’Agence Mondiale Antidopage sur le territoire national.

Missions

  • Préparer et exécuter le programme annuel des actions de contrôle antidopage dans le sport sous toutes ses formes.
  • Coordonner les actions de prévention et de lutte contre le dopage.
  • Proposer toute mesure de nature à permettre la prévention et la lutte contre le dopage.
  • Entreprendre des campagnes d’information, à travers tous les moyens possibles, afin d’informer le public et les intéressés des mesures législatives, réglementaires et fédérales prévues pour la lutte contre le dopage.
  • Assister les administrations et les fédérations et les sociétés sportives dans les mesures à prendre pour la prévention et la lutte contre le dopage. Et à cet effet, se faire communiquer par les administrations compétentes ainsi que par les fédérations, les associations et les sociétés sportives, toutes les informations relatives à la préparation, à l’organisation et au déroulement des entraînements, compétitions et manifestations sportives.
  • Mettre en œuvre un programme d’éducation, de formation et de sensibilisation aussi bien pour les sportifs que pour le personnel d’encadrement, se rapportant aux effets négatifs du dopage sur l’éthique et les valeurs du sport, ses conséquences sur la santé, les droits et les devoirs du sportif à ce sujet et les voies et moyens d’éviter le recours au dopage dans la pratique et la compétition sportives.
  • Assurer le suivi des résultats des analyses des échantillons et des procédures de confirmation des résultats.
  • Statuer sur tous les dossiers à caractère disciplinaire relatif aux affaires de dopage constatées lors ou en dehors des compétitions et manifestations sportives organisées ou autorisées par les fédérations sportives conformément à la législation en vigueur.
  • Octroyer les autorisations  d’usage à des fins thérapeutiques. 
  • Reconnaître la validité des autorisations d’usage à des fins thérapeutiques délivrées par les instances compétentes relevant d’un Etat partie à la convention internationale contre le dopage dans le sport ou par un organisme sportif international signataire du code mondial antidopage.
  • Participer aux études, recherches et au développement de la recherche scientifique en matière de lutte contre le dopage ainsi que les moyens et méthodes de sa découverte.
  • Octroyer les certificats d’aptitude et d’agrément après la formation aux agents de contrôle antidopage.
  • Coopérer avec les fédérations et les organisations sportives nationales et internationales et correspondre avec l’Agence Mondiale Antidopage.
  • Conclure des accords et conventions avec les organisations et les institutions internationales dans le domaine du contrôle et de lutte antidopage.
  • Donner des avis sur les projets de textes législatifs et réglementaires se rapportant à la lutte contre le dopage.
  • Elaborer un rapport annuel relatif à ses activités et le transmettre à l’autorité gouvernementale compétente. Ce rapport devient public dès sa transmission à ladite autorité.