L’Agence Marocaine Antidopage (AMAD) a appelé, mardi à l’occasion de sa 2ème rencontre avec les Fédérations royales marocaines sportives, à établir des programmes d’éducation et de sensibilisation pour mettre le sportif au cœur du programme antidopage et minimaliser le taux de sanctions.
Les recommandations ayant sanctionné cette rencontre ont souligné la nécessité de développer des partenariats entre l’AMAD et les Fédérations royales marocaines sportives et communiquer à l’Agence les programmes sportifs nationaux et internationaux tout en assurant une mise à jour régulière de ces programmes afin de permettre à l’AMAD d’établir ses programmes d’éducation et de contrôle et les tenir à jour.
Elles ont également insisté sur l’impératif d’accompagner les programmes scolaires pour la sensibilisation des élèves à un âge précoce pour un sport propre et de participer à la caravane programmée par l’AMAD qui touchera un grand nombre de sportifs à travers les différentes régions du Royaume.
Par ailleurs, les recommandations ont mis l’accent sur l’importance de sensibiliser les sportifs aux risques de l’automédication et à leur droit de demander des AUTs, et d’éviter la consommation des compléments alimentaires.
Elles ont également appelé à inciter les Fédérations royales marocaines sportives à participer aux études et recherches scientifiques programmées par l’AMAD.
Dans une déclaration à la MAP, la présidente de l’Agence marocaine antidopage, Fatima Abouali, a relevé que cette rencontre annuelle avec les Fédérations royales sportives, vise à concevoir un programme unifié et à informer ces instances des nouveautés de la lutte antidopage, tout en les incitant à s’y impliquer avec tous les moyens et les mécanismes dont elles disposent.
Cette rencontre a également comme objectif, a-t-elle ajouté, de sensibiliser les responsables au sein des Fédérations à l’importance de certains dispositifs comme les autorisations d’usage à des fins thérapeutiques qui font l’objet d’ateliers organisés par l’AMAD ainsi que de recherches scientifiques.
Mme Abouali a fait observer que l’éducation, la formation et la sensibilisation sont parmi les mécanismes de l’AMAD pour une lutte antidopage plus efficace, notant qu’avant tout contrôle, les sportifs sont sensibilisés aux différentes infractions aux lois antidopage et aux sanctions qu’ils peuvent encourir, afin d’éviter qu’ils soient pris en faute pour cause d’ignorance.
A cet égard, elle a souligné que les efforts de l’AMAD visent essentiellement à être au service des sportifs et du sport national, notamment en ce qui concerne la prévention et la sensibilisation à la lutte antidopage, notant que l’action de l’Agence ne concerne pas uniquement les sanctions en cas de dopage, mais aussi l’accompagnement des sportifs et des Fédérations dans ce domaine.
Cette rencontre, qui s’est tenue sous le thème « Partenariat immuable entre l’Agence Marocaine Antidopage et les Fédérations sportives », a permis également de passer en revue les activités de l’AMAD pour l’année 2022 et les perspectives de 2023.
Plusieurs thématiques ont été débattues à cette occasion, notamment « Les Fédérations Royales Nationales, acteurs principaux dans le programme national antidopage », « Prise de médicaments et procédure d’obtention de l’autorisation d’usage à des fins thérapeutiques » et « Les compléments alimentaires ».
Une étude des connaissances, attitudes et comportement des sportifs vis-à-vis du dopage au Maroc a été aussi présentée lors de cette rencontre.
Créée le 13 janvier 2021, conformément à la loi 97-12, l’Agence marocaine antidopage est une institution indépendante dotée de l’autonomie financière chargée de la mise en œuvre de la politique nationale en matière de lutte contre le dopage.
