FAQ
En vue d’éclairer davantage les sportifs marocains, l’AMAD propose cette rubrique issue des ressources de l’Agence Mondiale antidopage et qui répond aux principaux questionnements concernant:
L’autorisation d’usage à des fins thérapeutiques (AUT).
Les substances interdites.
Let les informations sur la localisation des sportifs.
AUTORISATION D’USAGE À DES FINS THÉRAPEUTIQUES (AUT)
Les sportifs peuvent avoir une maladie ou un problème de santé qui les oblige à prendre un médicament ou à suivre un traitement. Si ce médicament ou cette méthode de traitement figure dans la Liste des interdictions de l’Agence mondiale antidopage (AMA), une autorisation d’usage à des fins thérapeutiques (AUT) peut permettre à un sportif d’y recourir tout en participant à des compétitions sportives, et ce, sans se rendre coupable d’une violation des règles antidopage (VRAD) ni subir de sanction applicable.
La Liste des interdictions est publiée par l’AMA et entre en vigueur le 1er janvier de chaque année. Elle contient un grand nombre de médicaments courants qu’on n’associe pas forcément au dopage, comme l’insuline pour le traitement du diabète et certains médicaments contre l’hypertension, ainsi que des méthodes interdites, comme les injections intraveineuses. Si un sportif prend quelque médicament que ce soit, il doit savoir où trouver la Liste des interdictions sur le site Web de l’AMA ou dans une base de données antidopage nationale à laquelle il peut se fier. Quiconque a besoin d’un traitement pour des raisons médicales légitimes doit faire une demande d’AUT.
Pour les substances interdites seulement en compétition :
Le sportif doit faire sa demande d’AUT au moins 30 jours avant la prochaine compétition, à moins qu’il s’agisse d’une urgence ou d’une situation exceptionnelle.
S’il sait qu’il devra prendre une substance interdite à long terme, même si celle-ci n’est interdite que pendant les compétitions, il doit quand même faire sa demande d’AUT le plus rapidement possible auprès de l’organisation antidopage (OAD) appropriée.
Pour les substances interdites en permanence :
Le sportif doit faire sa demande d’AUT dès qu’il reçoit le diagnostic relatif au problème de santé qui demande l’utilisation d’une substance ou d’une méthode interdite ou dès qu’il atteint le niveau de compétition qui exige de faire une demande d’AUT à l’avance.
Voir les Lignes directrices pour le SIAUT – Chapitre 3 : Quand faire une demande d’AUT (en anglais)
Les sportifs de niveau national doivent faire leur demande d’AUT à leur organisation nationale antidopage (ONAD). (AGENCE MAROCAINE ANTIDOPAGE-AMAD) Étant donné
que les critères diffèrent d’une ONAD à une autre, on leur recommande de s’adresser à leur ONAD (AGENCE MAROCAINE ANTIDOPAGE-AMAD)s’ils ont besoin de
clarifications.
Voir les Lignes directrices pour le SIAUT – Chapitre 4 : Où faire sa demande, Diagramme « Où les sportifs de niveau national doivent-ils faire leur demande? » (en anglais)
Il est à noter que certains sportifs peuvent ne pas être considérés comme des sportifs de niveau national ou peuvent être considérés comme des sportifs de priorité
inférieure par une ONAD donnée. Il est possible qu’ils n’aient pas besoin de faire une demande d’AUT à l’avance. Les sportifs doivent consulter les règles de l’ONAD ou
s’adresser à celle-ci à des fins de clarification.
Les sportifs de niveau international doivent faire leur demande d’AUT directement à leur fédération internationale (FI). Les FI décident quels sportifs sont considérés comme de niveau international dans leur sport et elles sont tenues de publier cette information sur leur site Web.
Si le sportif n’est toujours pas sûr de l’organisation à laquelle il doit faire sa demande d’AUT, il doit s’adresser directement à sa FI.
Voir les Lignes directrices pour le SIAUT – Chapitre 4 : Où faire sa demande? (en anglais)
D’abord, le sportif doit se procurer un formulaire de demande d’AUT auprès de l’organisation antidopage (OAD) pertinente :
Sportifs de niveau national : l’organisation nationale antidopage (ONAD)
Sportifs de niveau international : la fédération internationale (FI)
Lors de grandes manifestations sportives : l’organisateur responsable de grandes manifestations
Le médecin du sportif doit ensuite remplir sa section du formulaire de demande d’AUT (informations médicales, renseignements médicaux et déclaration du médecin traitant) et le sportif doit l’envoyer à son OAD en incluant les renseignements médicaux pertinents.
N’oubliez pas! C’est le sportif qui est responsable de fournir une demande d’AUT complète contenant tous les renseignements médicaux nécessaires pour confirmer le diagnostic à l’OAD et au Comité d’autorisation d’usage à des fins thérapeutiques (CAUT) de l’OAD. Il est important de savoir que les preuves médicales à l’appui doivent établir clairement le diagnostic. On recommande fortement au sportif d’apporter chez son médecin le formulaire de demande d’AUT et les listes de vérification AUT ou d’en avoir des versions électroniques faciles à consulter. Les listes de vérification AUT sont des documents destinés aux sportifs et à leur médecin traitant pour les aider à réunir les preuves médicales nécessaires à la présentation d’une demande d’AUT complète.
Voir les Lignes directrices pour le SIAUT – Chapitre 5 : Quelles sont les responsabilités d’un sportif qui présente une demande d’AUT? (en anglais)
Toutes les AUT approuvées ne sont valides que pour une durée précise et ont une date d’expiration. Après cette date, le certificat d’AUT n’est plus valide et, si le sportif veut continuer à utiliser la substance interdite, il devra faire une nouvelle demande d’AUT.
Voir les Lignes directrices pour le SIAUT – Chapitre 7 : Que se passe-t-il après que l’AUT a été accordée? (en anglais)
Quatre critères doivent être respectés :
– La substance ou la méthode interdite en question est nécessaire au traitement d’une affection médicale diagnostiquée étayée par des preuves cliniques pertinentes.
– L’usage thérapeutique de la substance ou de la méthode interdite ne produira pas, par prépondérance des probabilités, d’amélioration supplémentaire de la performance au delà de celle attribuable au retour à l’état de santé normal du sportif après le traitement de son affection médicale.
– La substance ou méthode interdite est un traitement indiqué de l’affection médicale, et il n’existe pas d’alternative thérapeutique autorisée et raisonnable.
– La nécessité d’utiliser cette substance ou cette méthode interdite n’est pas une conséquence partielle ou totale de l’usage antérieur (sans AUT) d’une substance ou méthode qui était interdite au moment de son usage.
Pour les sportifs d’un certain niveau et dans des circonstances particulières, il est possible de demander une AUT après qu’un sportif a commencé le traitement ou a subi un contrôle.
Un sportif peut demander une AUT rétroactive dans les cas suivants :
Il avait besoin d’un traitement urgent pour un problème de santé et devait prendre un médicament qui était une substance interdite.
Il n’a pas eu assez de temps pour faire sa demande d’AUT avant la collecte de l’échantillon, ou n’en a pas eu la possibilité ou a vécu des circonstances exceptionnelles qui l’en ont empêché.
Les règles antidopage de l’ONAD ou de la FI du sportif ou le processus de priorisation de son sport lui permettent de demander une AUT de façon rétroactive en raison de son sport ou du niveau auquel il participe aux compétitions.
Le sportif a eu un résultat positif lors d’un contrôle en compétition pour un médicament qu’il a pris hors compétition.
Dans certaines circonstances exceptionnelles, les sportifs peuvent faire une demande d’AUT rétroactive et l’obtenir si, étant donné l’objectif du Code, il serait manifestement injuste que l’AUT rétroactive ne soit pas accordée.
Le rôle de l’AMA dans la procédure d’AUT comporte deux volets :
L’AMA, par l’intermédiaire de son CAUT, a le droit d’examiner une AUT accordée par une Organisation anti-dopage (OAD) et, à la suite de cet examen, peut confirmer ou annuler la décision.
Un sportif qui fait une demande d’AUT à une FI et qui voit sa demande rejetée peut demander à l’AMA de revoir cette décision. L’AMA n’est pas obligée d’examiner tous les cas, et les sportifs peuvent faire appel devant une instance d’appel nationale ou le Tribunal arbitral du sport (TAS). Dans certains cas, par exemple si la FI et l’ONAD sont en désaccord, l’AMA doit examiner la décision relative à l’AUT.
Il est à noter que l’AMA n’accepte pas elle-même de demandes d’AUT de la part de sportifs. Toutes les demandes doivent être présentées à l’OAD appropriée.
Quand un sportif a reçu une AUT de la part d’une ONAD, mais doit ensuite répondre aux exigences d’une fédération internationale (FI) ou d’une organisation responsable de grandes manifestations – parce qu’il est maintenant un sportif de niveau international, par exemple – son AUT doit être reconnue au niveau supérieur. La FI ou l’organisation responsable de grandes manifestations peut reconnaître, ou non, l’AUT du sportif.
Si un sportif monte d’un niveau, il n’a pas besoin de demander immédiatement une nouvelle AUT à la FI ou à l’organisateur responsable de grandes manifestations. Il doit d’abord consulter le site Web de ces organisations pour voir quelles décisions sur l’AUT sont automatiquement reconnues. Si l’AUT appartient à une catégorie d’AUT reconnue automatiquement, le sportif n’a pas besoin d’entreprendre d’autres mesures.
En l’absence d’une telle reconnaissance, le sportif doit présenter une demande de reconnaissance de l’AUT à la FI ou à l’organisateur responsable de grandes manifestations, soit par l’intermédiaire d’ADAMS, soit de la façon indiquée par la FI ou l’organisateur responsable de grandes manifestations en question.
Voir les Lignes directrices pour le SIAUT – Section 6 : Procédure de reconnaissance d’une AUT (en anglais)
Le sportif ou son ONAD a 21 jours, à compter de la notification de non-reconnaissance par la FI, pour soumettre le dossier à l’AMA à des fins d’examen. Pendant l’examen par l’AMA, l’AUT de l’ONAD est seulement valide pour les compétitions de niveau national et les contrôles hors compétition.
Si le sportif ou l’ONAD décide de ne pas soumettre le dossier à l’AMA, l’ONAD doit déterminer si l’AUT initialement accordée devrait rester valable pour les contrôles lors des compétitions de niveau national et les contrôles hors compétition. Dans l’attente de la décision de l’ONAD, l’AUT reste valide seulement dans le cas des contrôles lors des compétitions de niveau national et hors compétition (article 4.4.3.1 du Code).
La décision d’une organisation responsable de grandes manifestations de ne pas reconnaître ou de ne pas délivrer une AUT peut faire l’objet d’un appel interjeté par le sportif exclusivement auprès d’une instance indépendante établie ou désignée à cette fin par l’organisation responsable de grandes manifestations. Si le sportif ne fait pas appel (ou si son appel est rejeté), il n’est pas autorisé à faire usage de la substance ou de la méthode en question en lien avec la manifestation, mais toute AUT délivrée par l’organisation nationale antidopage
ou la fédération internationale du sportif pour cette substance ou méthode reste valide en dehors de cette manifestation (article 4.4.4.3 du Code).
Voir les Lignes directrices pour le SIAUT – Section 6 : Procédure de reconnaissance d’une AUT (en anglais)
Oui, mais ces AUT ne sont valides que pendant la durée de la manifestation de l’organisation responsable. Une AUT accordée par une ONAD ou une FI n’est pas valide pour la manifestation à moins d’être reconnue par l’organisation responsable de grandes manifestations. Les organisations responsables de grandes manifestations peuvent reconnaître automatiquement les AUT accordées par d’autres organisations, mais le sportif doit vérifier si c’est le cas sur le site Web de l’organisation responsable. Il est à noter que si l’AUT n’est pas acceptée par l’organisation responsable de grandes manifestations, elle reste valide à l’extérieur de cette manifestation en particulier.
Voir les Lignes directrices pour le SIAUT – Chapitre 15 : OAD participant à la procédure d’AUT – 3.0 Les Organisations Responsables de Grandes Manifestations (en anglais)
Si l’AUT est rejetée :
Si un sportif de niveau national souhaite faire appel d’une décision du CAUT d’une ONAD, il doit le faire devant l’instance d’appel nationale dans son pays. Si une telle instance n’existe pas ou n’est pas disponible au moment de l’appel, le sportif a le droit d’en appeler devant le TAS. L’ONAD doit le guider dans ce processus.
Un sportif de niveau international peut demander à l’AMA d’examiner sa demande d’AUT refusée. L’AMA n’est pas obligée d’examiner toutes les décisions et peut le faire à sa discrétion (SIAUT 8.3; article 4.4.6 du Code).
Il existe deux situations où l’AMA doit examiner obligatoirement le dossier si le sportif ou l’ONAD lui en fait la demande (article 4.4.6 du Code) :
si une FI refuse de reconnaître l’AUT d’une ONAD;
si une ONAD n’est pas d’accord avec la décision d’une FI d’accorder une AUT.
Si l’AUT n’est pas reconnue par une FI :
Le sportif de niveau international ou son ONAD peut demander à l’AMA d’examiner la décision de non-reconnaissance.
Un sportif de niveau international peut aussi en appeler de la décision d’une FI devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) si la décision n’a pas été examinée par l’AMA.
Voir les Lignes directrices pour le SIAUT – Chapitre 9 : Où faire appel d’une décision relative à une AUT et Chapitre 23 : Demander l’examen d’une AUT par l’AMA (en anglais)
Une décision de l’AMA qui consiste à annuler ou à confirmer une décision en matière d’AUT peut faire l’objet d’un appel par le sportif, par l’ONAD ou par la FI concernée, et ce, exclusivement auprès du TAS.
Voir les Lignes directrices pour le SIAUT – Chapitre 23 : Demander l’examen d’une AUT par l’AMA (en anglais)
Quand un sportif de niveau national a une AUT accordée par son ONAD, l’AUT n’est valide que pour les événements nationaux. Cependant, elle est valide au niveau national partout dans le monde et n’a pas besoin d’être reconnue officiellement par d’autres ONAD.
Voir les Lignes directrices pour le SIAUT – Chapitre 15 : OAD participant à la procédure d’AUT – 1.0 Les ONAD (en anglais)
Oui, on leur conseille de déclarer tout médicament ou complément alimentaire pris au cours des sept jours précédents et (si un échantillon de sang est prélevé) toute transfusion sanguine reçue pendant les trois mois précédents.
Tout le contenu d’une demande d’AUT, y compris les informations médicales justificatives, et toute autre information associée à l’évaluation de la demande d’AUT doivent être traités conformément aux principes rigoureux de la confidentialité médicale.
Les OAD doivent respecter des exigences strictes de confidentialité du contenu de l’AUT des sportifs. Les médecins qui sont membres d’un CAUT et les autres experts consultés doivent signer des ententes de confidentialité. Les médecins doivent aussi respecter un certain nombre d’obligations professionnelles pour protéger la confidentialité des informations sur leurs patients.
En vertu du Standard international pour la protection des renseignements personnels (SIPRP), le personnel des OAD doit également signer des ententes de confidentialité, et l’OAD doit mettre en œuvre des mesures rigoureuses de protection des renseignements personnels et de sécurité pour protéger les informations personnelles des sportifs.
Voir les Lignes directrices pour le SIAUT – Chapitre 10 : Utilisation des informations personnelles des sportifs tout au long de la procédure d’AUT (en anglais)
Les sportifs doivent avant tout s’adresser à leur ONAD ou à leur FI pour obtenir d’autres renseignements sur les AUT.
L’AMA a créé une série de ressources relatives aux AUT que les sportifs et les organisations antidopage peuvent consulter. On peut y accéder sur le site Web de l’AMA ou sur la Plateforme d’éducation et d’apprentissage antidopage (ADEL) de l’AMA. Voici les documents offerts :
– Standard international pour l’autorisation d’usage à des fins thérapeutiques (SIAUT)
– Lignes directrices du SIAUT
– Lignes directrices sur les AUT à l’intention des médecins
– Listes de vérification AUT
– Programme de soutien aux signataires pour la mise en œuvre du Code (CISP) sur ADEL – section SIUAT
– Plusieurs cours d’apprentissage et ressources en ligne pour les sportifs et les professionnels de la santé sur ADEL
LISTE DES SUBSTANCES ET MÉTHODES INTERDITES
La Liste des interdictions de l’AMA peut inclure toute substance ou méthode qui remplit au moins deux des trois critères suivants :
A le potentiel d’améliorer ou améliore effectivement la performance sportive est un risque avéré ou potentiel pour la santé du sportif est contraire à l’esprit sportif (voir la définition fournie dans le Code).
Les substances ou méthodes qui masquent l’effet ou empêchent la détection de substances interdites sont également interdites. En outre, une substance qui n’a pas été approuvée pour l’usage humain sera probablement interdite elle aussi.
La Liste des interdictions est revue chaque année en consultation avec des experts des domaines scientifique, médical et antidopage, de façon à ce qu’elle tienne compte des pratiques de dopage ainsi que des preuves médicales et scientifiques les plus récentes. La Liste des interdictions s’applique à partir du 1er janvier de chaque année et est publiée par l’AMA trois mois avant son entrée en vigueur. Cependant, dans des circonstances exceptionnelles, une substance ou méthode peut être ajoutée à la Liste des interdictions à tout moment.
Les préparations dérivées des plaquettes (PRP) ne sont pas interdites. En dépit de la présence de certains facteurs de croissance, les PRP ont été retirées de la Liste des interdictions puisque les études récentes ne démontrent pas d’amélioration de la performance au-delà d’un effet thérapeutique potentiel.
Il est à noter que les facteurs de croissance individuels provenant de toute autre source demeurent interdits, comme il est précisé dans la section S.2.
Le statut de la plasmaphérèse varie selon qu’il s’agit du donneur ou du receveur :
Pour le donneur de plasma, la plasmaphérèse est interdite en vertu de la section M1.1, car les érythrocytes (et autres composants sanguins) sont réintroduits dans son système circulatoire après la séparation du plasma ou des composants sanguins à l’extérieur de son corps.
Pour le receveur, qui reçoit le plasma d’un donneur différent, la plasmaphérèse n’est pas interdite en vertu des sections M1.1 et M1.3, parce que cette méthode n’implique pas la réadministration de sang total ou d’érythrocytes, mais uniquement celle du plasma. La plasmaphérèse est interdite en vertu de la section M2.2 si le receveur n’a pas reçu légitimement de transfusion dans le cadre d’une hospitalisation et si le volume excède 100 ml par période de 12 heures.
La méthylhéxaneamine (MHA) porte de nombreux autres noms, notamment les suivants : diméthylamylamine, 1,3- diméthylamylamine, diméthylpentylamine, méthylhexamine, méthylhéxanamine, 1,3-diméthylpentylamine. Elle est interdite en compétition seulement à titre de stimulant spécifié dans la section 6.b.
Classée comme stimulant, la méthylhéxaneamine a été vendue en tant que médicament jusqu’au début des années 70, mais n’est plus utilisée à des fins médicales. Elle entre dans la composition de certains compléments alimentaires vendus aujourd’hui sur Internet, entre autres.
Le clenbutérol est un agent anabolisant interdit en tout temps (en compétition et hors compétition) qui ne comporte pas de niveau seuil.
Il se peut que, dans certaines circonstances, la présence d’un faible niveau de clenbutérol dans l’échantillon d’un sportif puisse être le résultat d’une contamination alimentaire. À cet égard, un Avis aux Parties prenantes sur la contamination de la viande a été publié par l’AMA le 1er juin 2019 (https://www.wadaama.org/sites/default/files/resources/files/2019-05-30-…). Cependant, chaque cas est différent, et tous les aspects et facteurs contextuels relatifs au cas doivent être pris en compte pendant le processus de gestion des résultats. En vertu du Code mondial antidopage, les sportifs ont la possibilité d’expliquer comment une substance interdite a pénétré dans leur organisme pendant la phase de gestion des résultats et/ou d’audience de leur cas.
L’AMA collabore étroitement avec des pays, des fédérations internationales et des organisations responsables de grandes manifestations sportives afin de réduire les risques de contamination par la viande. Comme la contamination alimentaire constitue un problème de santé publique, il revient principalement aux gouvernements de trouver des solutions à cet égard.
Soyons clairs, toutes les substances ou méthodes figurant dans la Liste des interdictions sont interdites. Leur sous-classification à titre de substance « spécifiée » ou « non spécifiée » n’est importante qu’au regard du processus de sanction.
Une « substance ou méthode spécifiée » est un statut qui permet, sous des conditions définies, de justifier la réduction d’une sanction lorsque le contrôle du sportif relatif à cette substance est positif.
La sous-classification à titre de substance « spécifiée » ou « non spécifiée » vise à reconnaître qu’il est possible qu’une substance se retrouve dans le corps d’un sportif par inadvertance, ce qui accorde au tribunal une certaine souplesse pour déterminer la sanction.
Depuis le 1er janvier 2021, la section M2.2 (perfusions intraveineuses et/ou injections de plus de 100 ml au total par période de 12 heures) est désormais classée comme « méthode spécifiée » sur la base de l’article 4.2.2 nouvellement introduit dans le Code 2021, qui permet d’identifier une Méthode Interdite comme « Spécifiée ». Cela signifie que l’athlète peut recevoir une sanction réduite s’il peut être prouvé que cette méthode n’a pas été utilisée à des fins de dopage.
Les substances ou méthodes « spécifiées » ne sont pas nécessairement des agents dopants moins efficaces que celles « non spécifiées ». Leur présence ne dégage pas non plus le sportif du principe de la responsabilité objective selon lequel chaque sportif est objectivement responsable des substances décelées dans son échantillon.
Le colostrum n’est pas interdit en soi. Cependant, il renferme certaines quantités d’IGF-1 et d’autres facteurs de croissance interdits qui peuvent influencer les résultats des tests de dopage. Par conséquent, l’AMA ne recommande pas la prise de ce produit.
La dialyse (aussi connue sous le nom d’hémodialyse) est un traitement médical pour les patients qui souffrent d’insuffisance rénale. Il s’agit d’une méthode interdite en vertu de la section M1.1, puisque le sang est prélevé d’un patient et filtré, avant d’être réintroduit dans son système circulatoire. Un patient qui a besoin d’un traitement de dialyse doit obtenir une autorisation d’usage à des fins thérapeutiques.
L’AMA nomme les substances conformément à la convention suivante :
Dans le cas des substances qui possèdent une dénomination commune internationale (DCI), selon la liste publiée par l’Organisation mondiale de la santé, cette dénomination est utilisée en priorité.
Seulement si le nom courant d’une substance est mieux connu que sa DCI, ce nom apparaît entre parenthèses.
En l’absence de DCI, on utilise la nomenclature de l’International Union of Pure and Applied Chemistry (IUPAC) et, dans certains cas, le nom courant. À mesure que de nouvelles DCI sont générées, la Liste des interdictions est mise à jour. On peut conserver le nom précédent de l’IUPAC pendant un certain temps, si cela est jugé nécessaire.
Des exemples courants de substances et de méthodes sont fournis dans toutes les sections, mais ceux-ci ne sont pas exhaustifs.
L’utilisation du mannitol par inhalation est permise, par exemple, pour le test de provocation bronchique de l’asthme.
Le mannitol est interdit seulement s’il est administré par voie intraveineuse.
Le dorzolamide et le brinzolamide, deux inhibiteurs de l’anhydrase carbonique, ne sont pas interdits lorsqu’ils sont administrés de façon topique. Cette exception s’explique par le fait que ces substances n’ont pas d’effet diurétique à la suite d’une application topique.
Les gouttes oculaires contenant des bêta-bloquants sont interdites dans certains sports en vertu de la section P1, parce que l’administration ophtalmique de bêta-bloquants donne lieu à des concentrations systémiques de la substance similaires à celles obtenues à la suite d’une administration par voie orale.
Les injections et perfusions intraveineuses ne sont pas interdites si elles sont reçues légitimement dans le cadre d’une hospitalisation, d’une procédure chirurgicale ou d’examens cliniques ou si leur volume n’excède pas 100 ml par période de 12 heures. Sinon, il est nécessaire d’obtenir une autorisation d’usage à des fins thérapeutiques.
Le but de la section M2.2 est d’interdire l’hémodilution, l’hyperhydratation et l’administration de substances interdites au moyen d’une perfusion intraveineuse. Une perfusion intraveineuse s’entend de l’administration de fluides dans une veine à l’aide d’une aiguille ou d’un dispositif similaire.
Dans certains contextes (hospitalisation, procédure chirurgicale ou examens cliniques), il peut ne pas être nécessaire d’obtenir une autorisation d’usage à des fins thérapeutiques pour justifier l’utilisation médicale légitime des perfusions intraveineuses. Dans d’autres situations, comme un trauma avec ou sans perte de sang, une déshydratation grave ou des vomissements réfractaires, le sportif doit recevoir les soins appropriés et demander une autorisation d’usage à des fins thérapeutiques avec effet rétroactif dès que possible.
L’utilisation d’une simple seringue pour les injections est une méthode permise si la substance injectée n’est pas interdite et si son volume n’excède pas 100 ml par période de 12 heures.
La pseudoéphédrine est un stimulant spécifié interdit en compétition seulement à un seuil urinaire de 150 µg/ml. Cette décision s’appuie sur les résultats d’études d’excrétions contrôlées ainsi que sur la documentation scientifique indiquant que seules les doses élevées de pseudoéphédrine améliorent la performance sportive.
Compte tenu de la grande disponibilité de la pseudoéphédrine, surtout comme composant des traitements à ingrédients multiples contre le rhume et la grippe, les sportifs et leur personnel de soutien doivent prendre note de ce qui suit :
Les sportifs doivent cesser la prise de médicaments contenant de la pseudoéphédrine au moins 24 heures avant une compétition. Pour les applications thérapeutiques pendant les périodes en compétition, les sportifs peuvent envisager d’utiliser un médicament de substitution permis, après avoir consulté un médecin, ou de demander une autorisation d’usage de la pseudoéphédrine à des fins thérapeutiques.
Certaines personnes peuvent atteindre le seuil urinaire établi de 150 µg/m dans les 6 à 20 heures suivant la prise de certaines formules thérapeutiques à effet prolongé. (Il s’agit d’une situation rare, mais possible).
Le seuil de 150 µg/ml a été établi en fonction de la prise de doses thérapeutiques de pseudoéphédrine, soit une dose quotidienne maximale consommée de l’une des façons suivantes :
quatre doses quotidiennes (une toutes les quatre à six heures) de 60 mg prises par voie orale (ou deux x 30 mg) de préparation à libération immédiate (c.-à-d., comprimé, capsule ou liquide) ou deux doses quotidiennes (une toutes les 12 heures) de 120 mg de préparation à effet prolongé
une dose quotidienne de 240 mg de préparation à effet prolongé.
À titre d’exemple, une seule dose quotidienne de trois comprimés de 60 mg constituerait une dose suprathérapeutique qui pourrait donner lieu à un résultat d’analyse anormal.
Ce n’est pas parce qu’une substance ne figure pas dans la Liste des interdictions qu’elle n’est pas interdite, car la plupart des catégories incluent seulement certains exemples courants et ne sont pas exhaustives.
De plus, la section S0 (substances non approuvées) inclut les substances dopantes qui ne figurent pas dans les autres sections de la Liste des interdictions et qui ne sont pas approuvées pour une utilisation thérapeutique chez l’humain par une autorité gouvernementale réglementaire de la santé. Cela comprend les médicaments en développement préclinique ou clinique, les médicaments qui ne sont plus disponibles, les médicaments à façon et les médicaments vétérinaires. Un médicament à façon s’entend d’un analogue synthétique d’une substance interdite ou restreinte par la loi, conçu pour contourner les lois antidopage.
La plupart des substances interdites entrent dans l’une des catégories de S1 à S9. Par conséquent, très rarement, une substance est ajoutée à la section S0 après une évaluation au cas par cas.
Le cathétérisme peut être nécessaire pour des raisons médicales. Cette méthode est seulement interdite si elle vise à altérer ou à tenter d’altérer l’intégrité d’un échantillon ou du prélèvement d’un échantillon.
PEU IMPORTE l’appareil utilisé pour administrer les bêta-2 agonistes, la quantité de médicament peut être exprimée de deux façons :
Dose mesurée – quantité de substance médicamenteuse contenue dans l’appareil (inhalateur)
Dose délivrée – quantité de médicament disponible pour les poumons; délivrée par l’inhalateur
La Liste des interdictions indique « dose délivrée » pour le formotérol et « dose mesurée » pour le salbutamol, le salmétérol et le vilantérol afin de refléter les pratiques d’étiquetage les plus courantes dans le monde.
Les règles d’étiquetage des inhalateurs pour l’asthme peuvent varier d’un pays à l’autre – pour déterminer la dose délivrée d’un produit dans un pays en particulier, il faut lire les documents médicaux fournis avec l’inhalateur et son étiquette. À noter qu’il existe de nombreux types d’inhalateurs différents, tels que l’aérosol-doseur (ou « pompe ») et les modèles de marque Diskus, Turbuhaler, Ellipta, Aerolizer et Genuair, par exemple.
Les nébuliseurs ne sont pas des dispositifs interdits. En revanche, la quantité de bêta-2 agonistes administrée par nébulisation peut aisément dépasser les doses maximales permises de salbutamol, de salmétérol ou de formotérol par inhalation. Par conséquent, la dose peut être interdite.
Les chambres hypoxiques reproduisent de façon artificielle des conditions d’hypoxie. Elles ne sont pas interdites par l’AMA, mais certaines autorités sportives en condamnent l’utilisation pendant les compétitions, en vertu des règles de leur sport. Les sportifs doivent vérifier les règles qui s’appliquent aux chambres hypoxiques auprès des autorités sportives régissant les événements auxquels ils participent.
L’higénamine est interdite en vertu de la section S3 en tant que bêta-2 agoniste non sélectif. Selon la documentation, l’higénamine est un composant de la plante Tinospora crispa, qui peut faire partie de certains compléments alimentaires.
La supplémentation en oxygène administrée par inhalation, mais pas par voie intraveineuse, est autorisée. Cependant, certaines autorités sportives peuvent l’interdire dans leurs règlements. Les sportifs doivent vérifier les règles qui s’appliquent à l’oxygène supplémentaire auprès des autorités sportives régissant les événements auxquels ils participent.
La consommation normale d’aliments n’entraîne pas des niveaux suffisamment élevés de phényléthylamine pour donner lieu à un résultat d’analyse anormal.
Les cellules souches non transformées utilisées seules (sans facteur de croissance ou d’autres hormones ajoutées) pour traiter des blessures ne sont pas interdites à condition qu’elles permettent un retour à la normale et non une amélioration du fonctionnement de la région touchée.
L’édition génomique est un type de génie génétique dans lequel certains sites précis de l’ADN sont modifiés. Elle a connu des progrès fulgurants au cours des dernières années et constitue une technique de thérapie génique prometteuse pour le traitement de maladies génétiques ou de cancers, par exemple. À l’heure actuelle, seuls quelques essais cliniques de phase précoce sont en cours à l’échelle mondiale. Cette situation a incité l’AMA à évaluer les mésusages possibles de l’édition génomique à des fins de dopage. Ces technologies ont donc été incluses dans la définition de « dopage génétique » de la Liste des interdictions 2018. Malgré les affirmations sensationnalistes et non fondées sur le plan scientifique parfois avancées dans les médias, l’AMA n’a actuellement connaissance d’aucun sportif ayant recours au dopage génétique. Nous voulons toutefois être à l’avant-garde et exprimer clairement que si des techniques comme celle de l’édition génique sont utilisées pour améliorer la performance au-delà d’un retour à un état normal, elles sont alors interdites.
Après un examen attentif et un processus exhaustif de consultation, il a été convenu d’exclure l’alcool de la Liste des interdictions à compter du 1er janvier 2018. Ce changement ne vise pas à compromettre l’intégrité ou la sécurité de tout sport dans lequel la consommation d’alcool représente une préoccupation, mais plutôt à appuyer un moyen différent d’appliquer l’interdiction de consommer de l’alcool dans ces sports. Les fédérations internationales (FI) concernées par ce changement ont été informées suffisamment à l’avance pour mettre à jour leurs règles et instaurer des protocoles pour déceler la consommation d’alcool et imposer des sanctions appropriées aux sportifs qui ne respectent pas les règles de leur sport. Le contrôle du processus accordera aux FI une plus grande souplesse dans l’application des règles et des seuils, de la façon qu’elles jugent la plus appropriée. Les organisations nationales antidopage ne sont plus obligées de mener des tests, mais elles peuvent assister les FI et les fédérations nationales s’il y a lieu.
Par définition, le nébuliseur est un type de dispositif d’inhalation et n’est donc pas une méthode interdite en soi. Toutefois, comme l’inhalation de salbutamol aux doses recommandées par le fabricant produira fort probablement une concentration urinaire de salbutamol supérieure à la valeur seuil établie à 1000 ng/mL, l’administration de ce médicament au moyen d’un nébuliseur requiert une AUT. Une telle autorisation du salbutamol nébulisé ne sera cependant accordée que dans de rares circonstances, notamment pour le traitement d’un épisode d’asthme aigu en salle d’urgence. Chez les adultes autrement en bonne santé, un aérosol-doseur muni d’un dispositif d’espacement s’est révélé aussi efficace qu’un nébuliseur pour libérer une dose de médicament permettant de maîtriser les exacerbations aiguës de l’asthme.
Le lévosalbutamol (aussi appelé levalbutérol) est interdit en tout temps, car il s’agit d’un bêta-2-agoniste. Ce médicament est différent du salbutamol prescrit couramment. Le salbutamol consiste en un mélange racémique des énantiomères R et S. Le lévosalbutamol est uniquement constitué de l’énantiomère R. Contrairement au salbutamol, il n’y a pas d’exception à l’utilisation du lévosalbutamol, quelle que soit la dose thérapeutique utilisée. Une autorisation d’usage à des fins thérapeutiques doit être demandée et accordée avant d’utiliser le lévosalbutamol.
L’arformotérol est interdit en tout temps car il s’agit d’un bêta-2-agoniste. Ce médicament est différent du formotérol prescrit couramment. Le formotérol consiste en un mélange racémique des énantiomères R et S. L’arformotérol consiste uniquement en l’énantiomère R. Contrairement au formotérol, il n’y a pas d’exception à l’utilisation de l’arformotérol, quelle que soit la dose thérapeutique utilisée. Une autorisation d’utilisation à des fins thérapeutiques doit être demandée et accordée avant l’utilisation de l’arformotérol.
Au cours du vaste processus de révision de deux ans de la version 2021 du Code, l’AMA a reçu de nombreux commentaires des partenaires concernant les drogues d’abus, où il a été estimé que l’utilisation de certaines substances incluses dans la Liste des interdictions n’était souvent pas liée à la pratique sportive. En conséquence, l’article 4.2.3 a été ajouté au Code 2021 définissant les substances d’abus comme les «substances interdites qui sont spécifiquement identifiées comme substances d’abus sur la Liste des interdictions parce qu’elles sont fréquemment utilisées dans la société en dehors du contexte du sport». Dans ce contexte, la cocaïne, la diamorphine (héroïne), la méthylènedioxyméthamphétamine (MDMA / «ecstasy») et le tétrahydrocannabinol (THC) sont désignés comme substances d’abus.
Ces 4 substances sont interdites en compétition mais parfois leur utilisation hors compétition peut être détectée en compétition et conduire à un résultat d’analyse adverse. Si l’athlète peut démontrer que l’utilisation de l’une de ces quatre substances était hors compétition et sans rapport avec la performance sportive, la suspension sera de trois mois et pourra être réduite à un mois si l’athlète suit un programme de traitement de la toxicomanie. Il est très important de noter que ces substances d’abus restent interdites et que les athlètes peuvent encore avoir des sanctions allant jusqu’à quatre ans pour la présence d’une substance d’abus s’ils ne peuvent pas établir que son utilisation était hors compétition et sans rapport avec le sport.
D’autres substances sont actuellement à l’étude et pourraient être désignées comme substances d’abus à l’avenir.
INFORMATIONS SUR LA LOCALISATION
Les informations sur la localisation sont les renseignements fournis par un nombre limité de sportifs de très haut niveau sur leur localisation à la fédération internationale sportive (FI) ou l’organisation nationale antidopage (ONAD) qui les a inclus dans son groupe cible de sportifs soumis aux contrôles du dopage, dans le cadre des responsabilités antidopage de ces sportifs de haut niveau.
Les contrôles du dopage hors compétition, parce qu’ils peuvent être réalisés sans préavis sur les sportifs, sont l’un des moyens les plus puissants de dissuasion et de détection du dopage et une étape importante dans le renforcement de la confiance des sportifs et du grand public dans un sport sans dopage. Des informations sur la localisation exactes sont essentielles pour garantir l’efficacité des programmes antidopage, qui sont conçus pour protéger l’intégrité du sport et les sportifs propres.
Le concept de contrôles hors compétition n’est pas nouveau. L’expérience a démontré que les contrôles hors compétition sont essentiels dans la lutte contre le dopage, notamment parce que certaines substances et méthodes interdites ne peuvent être détectées dans le corps du sportif que pendant une période limitée tout en conservant leurs propriétés d’amélioration de la performance. Le seul moyen d’effectuer de tels contrôles est de connaître la localisation des athlètes; et pour qu’une telle méthode soit efficace, il faut pouvoir effectuer des contrôles à des moments où les tricheurs sont susceptibles d’utiliser des substances et des méthodes interdites.
Les règles en matière d’informations sur la localisation font partie des Standard international pour les contrôles et les enquêtes (SICE). Les SICE sont obligatoires pour les organisations antidopage (OAD, comprenant les FI, les ONAD, les organisateurs de grandes manifestations sportives, etc.) qui ont adopté le Code mondial antidopage (le document harmonisant les règles antidopage dans tous les sports).
Les exigences concernant les informations sur la localisation s’appliquent à un nombre limité de sportifs de haut niveau inclus par une FI ou une ONAD dans leur groupe cible de sportifs soumis aux contrôles. Ces exigences ont été conçues pour donner à ces sportifs de haut niveau un outil souple qui leur permette de montrer leur engagement envers un sport sans dopage, tout en accordant une protection appropriée, suffisante et efficace de leur vie privée.
L’AMA n’est pas responsable de décider qui devrait faire partie des groupes cibles soumis aux contrôles. Les FI sont responsables de sélectionner les sportifs soumis à ces dispositions au niveau international, et les ONAD sont responsables de créer au niveau national un groupe cible de sportifs soumis aux contrôles. L’AMA recommande que ces groupes cibles soient d’une taille proportionnée et gérable et qu’ils se concentrent sur les sportifs de haut niveau national et international.
Les sportifs peuvent demander à leur agent ou un autre représentant de transmettre les informations sur leur localisation, s’ils le souhaitent. Dans les sports d’équipe, les informations sur la localisation peuvent être transmises par des officiels d’équipe sur une base collective, dans le cadre des activités d’équipe.
Toutefois, les sportifs restent en fin de compte responsables des informations sur leur localisation. Ils ne peuvent pas blâmer leurs représentants ou leur équipe pour avoir transmis des informations inexactes sur leur localisation ou n’avoir pas actualisé ces informations s’ils ne se trouvaient pas à l’endroit indiqué par eux durant la période de 60 minutes.
Non.
Les informations sur localisation sont un outil pratique aidant les OAD à effectuer des contrôles hors compétition efficaces. Qu’ils fassent partie ou non d’un groupe cible de sportifs soumis aux contrôle, les sportifs peuvent être contrôlés hors compétition par leur FI, leur ONAD ou une autre OAD.
Cette fonctionnalité permet aux sportifs de se conformer aux règles de leur sport en matière de localisation en actualisant leurs informations où qu’ils se trouvent dans le monde.
En outre, ADAMS leur permet de désigner un représentant tel qu’un responsable d’équipe, un agent ou une tierce personne pour entrer les données à leur place. Cette fonctionnalité aide aussi les organisations antidopage à partager des informations sur la localisation, ce qui est essentiel afin que les sportifs n’aient pas à transmettre à répétition les informations sur leur localisation. Les sportifs peuvent également actualiser leurs informations dans ADAMS par l’envoi de messages SMS.
Le tutoriel sur le module de localisation d’ADAMS qui montre comment transmettre les informations de localisation est disponible sur la chaîne Youtube de l’AMA.